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907 références au catalogue.
Alice Sauverel, veuve, riche et un peu snob, reçoit un choix d'amis dans sa villa qui domine la rade de Toulon. La confortable demeure patricienne héberge notamment un essayiste épicurien, Charles Saint-Baussens. qui fut autrefois l'amant de l'hôtesse, un futur astronaute, Jean-Marc Treille, et un sculpteur inspiré, Michel Merlot, à qui Mme Sauverel vient d'acheter une statue: l'Anglaise et le Hibou.
Dans une petite ville des Caraïbes, à la fin du siècle dernier, un jeune télégraphiste, pauvre, maladroit poète et violoniste, tombe amoureux fou de l'écolière la plus ravissante que l'on puisse imaginer. Sous les amandiers d'un parc, il lui jure un amour éternel et elle accepte de l'épouser. Pendant trois ans, ils ne feront que penser l'un à l'autre, vivre l'un pour l'autre, rêver l'un de l'autre, plongés dans l'envoûtement de l'amour. Jusqu'au jour où l'éblouissante Fermina Daza, créature magique et altière, irrésistible d'intelligence et de grâce, préférera un jeune et riche médecin, Juvenal Urbino, à la passion invincible du médiocre Florentino Ariza. Fermina et Juvenal gravissent avec éclat les échelons de la réussite en même temps qu'ils traversent les épreuves de la routine conjugale.
Basé sur la Géomancie, la plus ancienne des astrologies, ce procédé divinatoire ne présente aucune complication et ne nécessite aucun calcul. L'horoscope natal L'horoscope annuel L'horoscope mensuel L'horoscope horaire
Il fut gentilhomme, propriétaire terrien, voyageur, maire de Bordeaux, courtisan, négociateur au service de ses rois. Il fut aussi un lecteur éclairé, l'auteur d'un livre unique, et pendant plus de vingt ans, sur plus de mille pages, le bâtisseur de sa propre image, celle d'un homme retiré, jouissant d'un exil intérieur propice à l'exercice du jugement. C'est dans l'espace qui s'étend entre ces deux figures, l'homme à cheval et l'homme de papier, qu'il faut appréhender Les Essais. Grand amateur de livres, Montaigne juge sévèrement «l'écrivaillerie» de son temps et combat la culture livresque lorsqu'elle conduit au pédantisme. Familier des interminables périodes de ses confrères en «parlerie», il use d'un langage «coupé», d'un style primesautier – «soldatesque», dit-il. Non content d'inventer une forme, l'essai, il se dote d'une écriture qui est le truchement de son âme et, on le sent bien, l'exact reflet de la vivacité de son esprit. De sorte qu'il ne nous enseigne pas : il nous parle – de lui, de l'humain à travers lui, et donc de nous. D'une voix et sur un ton jusqu'alors inouïs, et peu entendus depuis, il sape en ironiste le conformisme intellectuel et, le premier, revendique pour chacun le droit à l'esprit critique et au libre examen dans tous les domaines (celui de la foi excepté). Montaigne est à l'Humanisme ce que le franc-tireur est aux troupes régulières : on ne le trouve jamais là où on l'attend, et c'est le gage de sa survie. C'est pourquoi, alors que tant d'ouvrages contemporains sont oubliés, Les Essais demeurent un livre vivant. Ce livre, on le publie ici d'après la seule version imprimée de l'ultime état du texte : l'édition posthume de 1595, aujourd'hui majoritairement considérée comme la plus proche du dessein de l'auteur. Afin d'en faciliter la lecture, les notes sur le vocabulaire et la syntaxe, ainsi que la traduction des citations, figurent au bas des pages. Les sentences peintes sur les poutres de la «librairie» de Montaigne et les notes qu'il a portées dans les marges de ses livres complètent le volume.
La narratrice (est-ce Duras elle-même ?) est avec son ami à Quillebeuf, un petit port sur la Seine, face aux raffineries du Havre. Au Café de la Marine, elle observe un couple d'Anglais : l'homme, que la narratrice appelle le Captain, parle, mais peu, à la patronne tandis que la femme qui l'accompagne est totalement effacée. Peu à peu, elle apprend l'histoire de ce couple, sa famille à elle refusant le mariage, la longue attente, une fausse couche puis un mariage et un amour bloqué dans une fuite interminable. La femme du Captain, quand elle avait 24 ans, écrivit des poèmes (ces derniers furent publiés par son père sans qu'elle ne le sache) qui firent souffrir son époux (il ne pouvait les comprendre). Elle dut arrêter d'écrire, ce fut pour elle comme une mort. Un jeune gardien s'éprit d'elle, elle l'embrassa, et il resta amoureux de nombreuses années, même après de nombreux voyages. La narratrice parle à son compagnon, de ses peurs (les Coréens du port et ses souvenirs d'enfance), de leur couple, et de leur incapacité d'écrire, qui semble pour lui définitive. Leur amour semble asymétrique, la narratrice a l'impression d'être la seule à aimer. Elle s'était promis, et lui avait dit, qu'elle écrirait cette histoire, mais s'en sentait incapable sur le moment.